Pink Floyd : le mystère des pochettes

Si l'on prend par exemple The Dark Side of the Moon, on s'aperçoit à la lecture des crédits que l'auteur de la pochette est Storm Thorgerson. Ce photographe designer anglais a aussi - entre autres - bossé avec Peter Gabriel, Paul Young, Muse ou Led Zeppelin.

Plusieurs sources indiquent que le boulot réalisé pour Pink Floyd résume l'univers et l'oeuvre de Thorgerson. Or quelque chose m'a immédiatement interpellé lorsque je me suis un peu intéressé à un élément précis du visuel : le nom de l'album (et souvent, le nom du groupe) n'apparait pas sur la pochette (covers front mais aussi covers back). On se retrouve très souvent avec un visuel dépouillé de toute police d'écriture.

Exemples :
- Atom Heart Mother (Cf. la vache)
- Ummagumma : même si cette fois-ci, le nom du groupe apparait sur la pochette
- Obscured by clouds
- Meddle
- More
- The Division Bell
- A momentary Lapse of Reason (de mémoire, mais à vérifier)

Il y a surement d'autres exemples sur Pink Floyd. Il a bossé sur Absolution de Muse et là encore, pas de référence au nom de l'album. Le sticker est là pour y pallier et renseigner le profane qui aura bien du mal à s'y retrouver dans les bacs (sauf à examiner chaque tranche de boitier sur lequel le nom de l'album figure tout de même).

Quant à The Wall (qui apparait clairement au centre de la pochette), c'est un des rares disques où - apparemment - le groupe n'a pas collaboré avec Storm Thorgerson.
Sur Dedicated Song of Thunder, le nom du groupe et du disque apparaissent mais Storm Thorgerson n'est sauf erreur pas crédité.


--> N'hésitez pas à citer des contre-exemples ou à recenser d'autres illustrations de ce constat, par référence à Pink Floyd mais aussi à d'autres artistes dont il se serait occupé.
--> Quel est donc l'intérêt de ne pas inscrire le titre de l'album quelque part sur la pochette ?
--> Que faut-il penser du travail de Storm Thorgerson et plus largement des visuels de Pink Floyd (je ne parle pas des shows, mais uniquement des pochettes de disques) ? Les pochettes de Storm Thorgerson comportent-elles des symboliques ? Des messages ? Son boulot a t-il réellement contribué au succès de Pink Floyd ?

A vérifier si dans le cas de PF les vinyles originaux ne comportaient pas d'inscription sur la tranche.

Pour le cas de Wish You Where Here le nom apparait sur la pochette et c'est le travail d'un autre photographe.

Citation :

A vérifier si dans le cas de PF les vinyles originaux ne comportaient pas d'inscription sur la tranche.

Alors, perso, j'ai 5 vinyles de Pink Floyd : The Wall, A Momentary Lapse of Reason, Masters of Rock, Ummagumma et Wish you were here. (ils ne sont pas à moi mais à mon père) et sur chacun le nom est écrit sur la tranche.
Je ne sais pas ce que tu veux dire par vinyles originaux (je sais qu'ils sont d'époque si on peut dire), est-que cela permet de faire avancer la reflexion sur les visuels de Pink FLoyd...

Merci pour l'info PF, la tranche de la pochette fait aussi partie du travail de conception d'une pochette, donc on a bien le nom écrit dessus ;)

jm a écrit:

Merci pour l'info PF, la tranche de la pochette fait aussi partie du travail de conception d'une pochette, donc on a bien le nom écrit dessus ;)

Certes, mais je ne saisis toujours pas l'intérêt de n'inscrire le nom de l'album (et même parfois l'artiste) que sur la seule tranche de la pochette.
Combien d'amateurs ou de curieux sont passés à côtés d'albums de Pink Floyd uniquement à cause cette faute (à mon avis) de markering et de communication.

Concernant les symbôles et interprétations des visuels de Thorgerson, je me pose toujours autant de questions, même en examinant la tracklist et les lyrics.

Rien à avoir avec une prochette, mais un lien que je recommande tout particulièrement si vous appréciez Pink Floyd : une reprise somptueuse fr la pièce (en son entier) Atom Heart Mother (extrait de l'album éponyme) par le Conservatoire de Paris en 2003.

L'interprétation est d'une très grande qualité, que ce soit les cuivres, les choeurs, les cordes (mention spéciale à la guitare), la batterie et le synthé. La précision (marque de fabrique du Conservatoire de Paris) est chirurgicale. En terme d'atmosphère et d'ambiance (et compte tenu de la qualité du rendu global), on se croirait spéctateur d'une représentation de Pink Floyd.

Mise en scène et light show (modeste) sont aussi au menu. L'aspect "video" n'est pas négligé : plusieurs caméras placées de façon judicieuses, stabilité de l'image, alternance plans larges - plans serrés,...

Ou est le lien ?

jm a écrit:

Ou est le lien ?

Oups, désolé. Le voici : https://www.dailymotion.com/video/xrb6i_pink-floyd-atom-heart-mother